Le cheval est un être sensible capable de déceler un changement émotionnel.

D’où cela vient-il ?

Et bien le cheval est un animal grégaire, c’est-à-dire qu’il a besoin de vivre en troupeau.

Pourquoi ?

Et bien pour une raison de survie. Le cheval dans la nature est une proie. Il a peu de moyens de défense et doit donc fuir face à un danger.

Son instinct de survie est donc très développé. Il communique avec les autres membres de son troupeau de façon non verbale : il suffit qu’un seul cheval du troupeau ressente de la peur pour que les autres soient alertés de la présence d’un danger.

Le cheval fonctionne et communique de manière intuitive. Il ne dispose pas d’une capacité de raisonnement contrairement à l’humain.

Pour les chevaux, les émotions sont simplement des informations.

L’être humain se ment facilement par rapport à ses émotions, comme un mécanisme de défense face à des situations.

Le cheval lui, est dans l’instant présent. Il ne nous manipule pas, il ne nous juge pas, il ne fait pas de prévisions, il EST simplement.

Il écoute ses besoins, il ressent ses émotions et il ressent celles des autres. Notamment nos émotions enfouies. Nous ne pouvons pas mentir au cheval.

L’interaction avec le cheval est non-verbale. Lorsque nous demandons quelque chose au cheval, celui-ci va réagir en fonction de la cohérence émotionnelle de ce que nous exprimons.

Par exemple si nous exprimons de l’enthousiasme et de la joie alors que nous sommes tristes, le cheval va sentir le manque de cohérence en nous.

S’il ne répond pas à notre demande, c’est que nous ne nous exprimons pas d’une façon compréhensible pour lui. A nous de trouver la phase émotionnelle qui nous permettra de communiquer avec lui.

Ainsi, le cheval n’est jamais dans le jugement et renverra toujours une réponse juste. 

Grâce à ce fonctionnement, le cheval nous enseigne l’agilité émotionnelle : nous devons agir différemment selon la personne avec qui nous souhaitons communiquer ou selon les objectifs à atteindre.